Le 26 mars 1984, le premier dirigeant guinéen, Ahmed Sékou Touré, mourait à Cleveland (États-Unis). Trente-six (36) années après, son histoire revient sur la scène avec de nombreux points de vue différents, la façon dont il a dirigé la Guinée. Le jeune, Oyé Béavogui du PDG-RDA, en effet, secrétaire général par intérim dudit parti, ose venir sur la scène à cette date historique pour glorifier la révolution de l’homme de 1958.
« Le 26 Mars 1984 a été une date vraiment très triste pour la Guinée et toute L’Afrique entière. Mais encore c’est une date qui marque la renaissance de la jeunesse de la révolution démocratiques Africaine (JRDA) qui a été créée aussi le 26 Mars 1961. Donc, c’est une date à double symbole : si aujourd’hui nous portons de la disparition du camarade Sékou Touré, mais encore aujourd’hui nous portons la reconnaissance du JRDA qui doit assurer la pérennité de la lutte pour encore immortaliser le camarade Ahmed Sékou Touré.
Parlant du bilan, retenons fondamentalement qu’Ahmed Sékou Touré a été cet homme qui a rendu à la Guinée et l’Afrique sa dignité ; père des indépendances en Afrique. Au-delà de ces preuves matérielles qu’il a laissées, une économie bien structurée sur le plan de l’industrialisation où nous disposons plus de 300 unités industrielles. Tout le peuple était organisé et associé à la gestion des affaires de l’État. Sékou Touré a fondé un état fiable et viable, il a fondé les Jalons d’une vraie République. Les pendaisons du 25 janvier 1972, la question du camp boiro n’est plus à l’ordre du jour au PDG-RDA. Nous avons dit et assumer notre histoire, si l’État veut, nous voulons un débat contradictoire. Le PDG demande une conférence nationale, comme cela nous saurons qui a fait quoi en Guinée. Le Camp boiro, moi oyé Beavogui, est ma plus grande fierté révolutionnaire », a-t-il déclaré ce jeudi au cours d’une émission radio.
Propos recueillis par Mamadou Dian Bah