Visiblement, le délai de deux ans, proposé par les putschistes guinéens, est en passe d’être accepté par la Cédéao, faut-il rappeler, dont le contenu a fait l’objet précédemment de consultation entre une équipe technique de la Cédéao et le gouvernement de la transition pour passer en revue le chronogramme devant servir de la durée de cette transition.
Le 62e sommet de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao tenu au Nigeria, ce 4 décembre 2022, n’a pas connu des annonces caustiques contre la junte guinéenne, dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya, dont la volonté manifeste garantit d’ici deux ans le retour à l’ordre constitutionnel.
Dans la foulée des annonces, il a été demandé à la junte guinéenne un dialogue inclusif, et proposant même que cela se tienne dans une autre capitale de la sous-région.
Il convient de rappeler que des politiques dont l’ancrage est de taille, restent sous les fourches caudines des poursuites judiciaires en choisissant de rester en exil.
Par Dian Bah