Lors de l’ouverture de la 63ème session ordinaire du sommet des Chefs d’État de l’organisation sous-régionale ce dimanche 9 juillet, le président en exercice sortant Umaru Embaló a mis en évidence la nécessité impérative du retour à l’ordre constitutionnel normal dans trois pays frères : le Mali, la République de Guinée et le Burkina Faso. Dans son discours, il a souligné que cette mesure était essentielle pour assurer la stabilité politique et promouvoir l’État de droit au sein de la communauté régionale.
Il a fermement condamné les coups d’État survenus dans ces pays et a exprimé sa préoccupation quant à la prolongation de la durée des transitions en cours. Selon lui, ces événements représentent une régression par rapport aux valeurs fondamentales de l’État de droit et de la démocratie adoptées par les États membres de la communauté.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement, le président en exercice sortant a également appelé à une mobilisation accrue des ressources financières. Il a souligné l’importance et l’urgence d’envisager d’autres formes de collaboration avec les partenaires stratégiques, afin d’opérationnaliser efficacement la force d’intervention régionale.
Le sommet des Chefs d’État se poursuivra dans les prochains jours, offrant ainsi une occasion importante de discuter et de trouver des solutions concertées pour résoudre les défis auxquels la sous-région est confrontée. Les leaders présents sont appelés à travailler de manière collaborative et à s’engager en faveur du respect de l’État de droit et de la démocratie, afin d’assurer un avenir pacifique et prospère pour tous les pays de la communauté.
Par Ahmed Sylla