« Maintenir la paix, la Cohésion sociale et la consolidation de l’unité nationale en Guinée en cette phase de la crise sociopolitique guinéenne », c’était le thème d’une conférence de presse ce mardi 22 octobre à Conakry, organisée par l’Association des Anciens Fonctionnaire et Amis de Gueckedou (AAFAG).Créée le 26 mars 2011 à Conakry, l’AAFAG par définition est une association à caractère apolitique. Elle a pour but de raffermir et de fructifier les relations entre les membres pour leur permettre de s’impliquer dans la réhabilitation socio-économique de la préfecture de Gueckédou.Dans sa communication, le vice-président de ladite association, Faya Emile Kamano a dit entre autres : « en décembre 1989, la rébellion s’invitait dans le conflit libérien, née de la mésentente entre les acteurs politiques, et qui a fait des milliers de morts, des impotents pour la vie, des déplacés et d’important dégâts matériels. Dix années plus tard, en décembre 1999, la ville de Gueckedou était la cible des attaques rebelles à travers ses frontières qui a eu pour conséquences, un déplacement massif des populations ; plusieurs morts et des dégât matériels importants… ».Poursuivant dans la même logique, il dira ceci : « l’AAFAG, témoin privilégiée de ces tragédies qui meublent l’histoire de cette préfecture d’accueil, s’aurait se confiner dans un silence coupable au regard de la dégradation subite de notre climat socio-politique actuel avec son corollaire de morts, d’impacts négatifs sur l’économie et le tissu social. La Guinée et les Guinéens ne méritent pas un tel traitement… », renchérit Faya Emile Kamano.Pour finir, il en appelle le sens de la responsabilité, d’esprit patriotique et discernement de tous les acteurs sociaux et politiques et de l’ensemble des citoyens épris de paix et de la cohésion sociale, gage d’un développement durable.Oumar Konaté