Il s’était attaché à une constance politique depuis les premières heures du pouvoir d’Alpha Condé, notamment dans l’opposition politique. Mohamed Lamine Kaba fut directeur de campagne du candidat du RPG, Alpha Condé, au Sénégal, Gambie, Mauritanie et Cap-Vert. Il était celui qui a activement milité dans différentes alliances politiques contre la gouvernance Condé – l’opinion publique se souviendra du Mouvement, Tout Sauf Alpha (TSA), auquel Mohamed Lamine Kaba s’est farouchement opposé à Alpha Condé.
Ce n’est pas tout. À l’en croire, membre fondateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) ; l’entité composée de politiques et acteurs de la société civile qui combat le projet de changement constitutionnel et un éventuel troisième mandat d’Alpha Condé.
« Je ne me retrouvais pas dans la direction des choses… », affirme Mohamed Lamine Kaba, ce lundi 25 novembre, dans l’émission, ‘’Les grandes gueules’’ ; notamment, faisant cas de son désaccord avec Alpha Condé, une fois, ce dernier fut élu président en 2010. Et la suite, il affirme également : « Nous avons créé un parti politique, nous avons efficacement milité dans l’opposition… » ajoute-t-il. Il s’agit du Parti, la Force des intègres pour la Démocratie et la liberté (FIDEL).
Mohamed Lamine Kaba est désormais favorable à une nouvelle Constitution
Récemment, le président du Parti FIDEL a posé un acte de clarté en politique ; il a rejoint la coalition démocratique pour une nouvelle Constitution (CODENOG). On sait également que c’est cette entité qui bat la campagne auprès des masses laborieuses pour l’idée d’une nouvelle Constitution.
Pour Mohamed Lamine Kaba, « Chaque organisation, fut-elle, groupe de pression, a des objectifs ; lorsqu’un groupe de pression atteint ses objectifs, il doit cesser d’exercer les pressions… », affirme le président du Parti Fidel. Ce propos, il prononce à l’endroit du FNDC, auquel d’ailleurs, il se dit être membre fondateur de cette entité.
Mohamed Lamine Kaba pense que le président Alpha Condé, récemment à N’zérékoré, aurait pris distance de l’intention de briquer un troisième mandat – et ajoute-t-il, que ce dernier a promis (qu’il remettra le pouvoir à une main propre…), raison de plus pour le président du Parti FIDEL de changer de conviction.
Désormais, l’opinion publique le regarde avec prudence, si cette mue sera constante.
Makoura