(NOTRE VUE DE ACTUALITÉ) – L’erreur qu’aura faite Donald Trump, c’est d’avoir éloigné de lui son conseiller à la sécurité le fameux John Bolton. Ce genre d’acabit est peu qui gravite autour des pouvoirs en Afrique ; des gens qui ont l’habit de l’audace et l’expression excessive de leur conviction politique sans vergogne. Alhousseiny Makanéra Kaké serait ce genre de boutefeu, qui notamment, il ne faut pas l’avoir comme ennemi. D’ailleurs, l’opposition (s’est) trompée pour son cas, et elle n’en finit pas de tirer les lourdes conséquences.
S’il n’est pas le premier, il est le deuxième, faisant partie parmi les rares remparts du président Alpha Condé autour de cette question de nouvelle Constitution. Il constitue un terreau inépuisable pour la défense d’Alpha Condé – et ce dernier semble lui remettre ses lettres de noblesse pour avoir une place de choix au sein de la majorité présidentielle. Et l’opposition voit tout cela avec peine de n’avoir pas gardé si longtemps ce « poète politique ».
Dans la défense de la nouvelle Constitution, l’ancien ministre de la communication a été clair, mais certains opposants ne l’ont pas cru qu’il disait la vérité autour de cette épineuse question de nouvelle Constitution. Mais enfin, tout le monde a constaté dans la journée de jeudi 19 décembre, chacun devant son petit écran, le discours du président de la République a passé comme un orage qui casse les arbres y compris leurs branches sous forme de nœuds.
À présent, amusons la galerie pour nos lecteurs, un retour sur les propos de Makanéra Kaké ; il y a de cela quelques semaines, au sujet de la nouvelle Constitution.
« Si une nouvelle Constitution est élaborée et qu’Alpha Condé est candidat, il sera à son premier mandat. Si demain, le peuple adopte par référendum une nouvelle Constitution qui lui permettra d’être candidat, nous allons l’obliger à l’être même s’il ne le veut pas (…) », avait-il dit au cours d’une conférence de presse.
Alpha Barry