Ce vendredi 17 janvier, le ministre des hydrocarbures, Zakaria Koulibaly était devant la presse. Et ce, dans le cadre de la présentation du bilan sectoriel de son département.
À l’entame, le ministre a fait d’abord un rappel sur des différentes évolutions intervenues dans son département. À propos, il rappelle : « En Guinée, les produits pétroliers étaient gérés par l’Office national des hydrocarbures (ONAH) ; qui a été créé par la première République ; de nos jours, érigé en ministère avec l’avènement de la troisième République ayant pour mission la conception, l’élaboration de la mise en œuvre et suivi de la politique du gouvernement dans le domaine des hydrocarbures en République de Guinée.
Le ministre des hydrocarbures est revenu aussi sur les progrès et réformes réalisés par son département : « Sur le plan de la formation, des conventions de partenariats, ont été signés avec l’Office national des hydrocarbures et des Mines du Maroc (ONHYM), et l’Institut Français du pétrole (IFP) pour le renforcement des capacités opérationnelles des cadres du département en vue de construire une expertise nationale apte à gérer le futur pétrolier du pays. Dans cette dynamique, plus de cent (100) collaborateurs ont été formés dans le domaine varié des spécialités pétrolières » .
Et de poursuivre : « Sur le plan de la législation pétrolière, le code pétrolier de 1986 a été revisité en mars 2014 pour l’adapter au contexte évolutif de l’industrie pétrolière dans un esprit de transparence et de partenariat gagnant-gagnant. Sur le plan sécuritaire, la plupart des camions–citernes sont dotés d’un système de vidéo–surveillance (GPS) permettant en cas de survenance d’accident de situer les causes. Les données GPS permettent de lutter contre les détournements de destinations anciennement pratiquées par certains transporteurs indélicats et de calculer la péréquation transport dans le cadre de la politique d’homologation du prix de carburant à la pompe sur toute l’étendue du territoire ».
Le ministre des hydrocarbures, Zakaria Koulibaly, a enfin décliné les perspectives de son département : « Le dépôt pétrolier de la société guinéenne des pétroles (SGP) situé en agglomération de Kaloum présente des risques opérationnels d’où la nécessité de sa délocalisation ; celle-ci est autant nécessaire… Le dépôt a enregistré trois départs de feu par suite de courts-circuits ; fort heureusement maîtrisé grâce au professionnalisme et à l’efficacité du système anti incendie du dépôt (…) ».
À noter, le site de Moribayah dans Maférenyah (préfecture de Forécariah) a été retenu pour la réalisation du dépôt incluant les installations de pompage produit, dont le coût de construction est estimé à 130 millions d’euros.
Mamadou Dian Bah
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