La marche du FNDC prévue au 20 juillet 2020 annonce déjà ses couleurs. Habituellement, les défenseurs de l’ancienne Constitution se regroupent au rond-point la Tannerie en vue de rejoindre l’itinéraire indiqué par les autorités. Mais cette fois-ci, à entendre le premier responsable de la commune de Matoto, Mamadouba Toss Camara, les choses risquent de se tourner autrement.
D’abord, le directeur des opérations du FNDC, Ibrahima Diallo, a été le premier à réagir en annonçant les couleurs de la marche du 20 juillet prochain, cité par la radio Espace FM, mercredi 15 juillet, Ibrahima Diallo martèle : « Cette fois-ci c’est de demander le départ de monsieur Alpha Condé pour avoir parjuré notre Constitution de mai 2010 sur laquelle monsieur Alpha Condé a juré par deux fois de respecter et de faire respecter le contenu de cette Constitution. Il a été le premier à violer les dispositions contenues dans cette Constitution. Nous espérons que ces forces de défense et de sécurité vont jouer leur rôle en refusant cette fois-ci de tirer sur les manifestants qui sont dans leur droit », a déclaré le directeur des opérations du FNDC, au micro de nos confrères d’Espace FM.
Intervenant à cette même occasion, le maire de la commune de Matoto, Mamadouba Toss Camara, se montre catégorique quant à l’interdiction de toute manifestation dans sa commune en cette période de pandémie. « Même s’il (FNDC) avait des courriers, on n’allait pas aussi accepter tant que cette pandémie sévit dans notre commune et quiconque sera interpellé dans cette manifestation, les services de sécurité à travers le procureur, va être déféré… », a-t-il martelé, une menace qui ne laisse pas pour l’heure, persuader les membre du FNDC de renoncer à leur mot d’ordre de manifestation.