Créé en décembre 2014, l’article 12 du statut de chef de file de l’opposition dit que le parti politique qui incarne ce titre doit en avoir le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale. Se référant à cette stipulation, la neuvième législature sous l’égide de l’honorable Amadou Damaro Camara, a enfin reconnu samedi 19 décembre, le président de l’UDG, Mamadou Sylla, dans ses fonctions de chef de file de l’opposition.
Après avoir appris la nouvelle, Mamadou Sylla se dit satisfait, et que « normalement, depuis huit mois, ça devrait être fait ». Mais en revanche, le leader de l’UDG dit qu’il n’est jamais trop tard pour faire du bien. « Comme on le dit souvent, chaque chose à son temps et aujourd’hui… Et bientôt je vais nommer mon cabinet et l’équipe qui sera mise en place sera officiellement présentée à toute la presse (…) On va établir un lien avec le chef de l’État pour qu’à chaque fois, qu’il nous reçoive pour parler de ce qui va et de ce qui ne va pas… », a promis le leader de l’UDG.
Dian Bah