Le tribunal de première instance de Kaloum a rendu un jugement le 28 janvier 2021 invalidant le congrès du 20 mars 2019 de l’Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (AGEPI), alors que le directeur de la publication du journal ‘‘Le Populaire’’, Alpha Abdoulaye Diallo, était élu par une majorité écrasante de 49 voix sur 56. Il s’agit d’une élection suite à une pétition initiée par la majorité des membres de l’Agepi.
Interrogé sur cette décision de justice, l’avocat de l’Agepi, Me Facinet Soumah, a répondu que ce jugement exigeant l’annulation du congrès du 20 mars 2019 est « un non-événement » et qu’un « appel a été interjeté » en vertu de loi.
Pour Me Facinet Soumah, membre du Conseil de l’Ordre des avocats de Guinée, « le mandat de Moussa Iboun Conté était arrivé à terme, parce que dans les statuts de l’Agepi, que tout membre de cette association connaît, le mandat est de trois ans. Alors au cours de son mandat, Moussa Iboun Conté avait unilatéralement inventé d’autres statuts qui ne sont pas des statuts originaux de l’Agepi. Donc, dans son statut fabriqué, inventé à lui, il mettait dedans que le mandat était de cinq ans et que les statuts là devaient s’appliquer à son mandat en cours, chose qui est anormale même pour celui qui n’a pas fait droit ».
Notons que cette affaire d’élection à l’AGEPI a connu d’autres rebondissements.
Makoura pour www.alerteur.com