Dans un décret lu à la télévision nationale le mardi 02 mars 2021, le président de la République a pris des mesures relatives à l’interdiction de l’importation des véhicules qui ont une durée de plus de treize ans sur le territoire guinéen. Une décision qui ne laisse pas indifférents les vendeurs des voitures dans les différents parcs de la capitale.
C’est le cas de Seydou Kourouma, vendeur de véhicules d’occasion. « J’ai mal appris la nouvelle, parce que c’est une décision qui est mal venue même en Europe, il y a des véhicules qui ont roulé plus de vingt ans et jusqu’à présent ça continue de rouler un pays comme la Guinée quand on dit d’interdire les véhicules qui ont roulé plus de 13 ans, c’est une décision mal venue », a indiqué cet opérateur évoluant dans la vente des voitures importées d’Europe.
Avant que la décision du gouvernement ne tombe concernant cette règlementation, les importateurs de véhicules avaient entamé des démarches auprès de plusieurs personnes-ressources proches du gouvernement afin de dissuader le président d’alléger cette mesure. En tout cas, Seydou Kourouma n’apprécie point cette décision.
« Nous n’apprécions pas cette décision financièrement, elle va jouer sur le gouvernement guinéen, parce que les bateaux qui viennent ici, il y a plus de trois milles voitures qui sont dedans et les véhicules qui sont dedans la plus part ont plus de treize ans maintenant quand on dit d’interdire les véhicules qui ont plus de treize ans, économiquement ça va beaucoup jouer sur le gouvernement guinéen et nous les importateurs aussi, ça va beaucoup jouer sur nous et en plus ça va beaucoup jouer sur la population guinéenne parce que la population ne peut pas acheter une voiture moins de treize ans en Europe, d’abord les véhicules moins de treize ans coûte plus de quatre mille jusqu’à six mille euro, maintenant quand tu dis un guinéen d’acheter une petite voiture de ‘’Nissan Almea’’ par exemple à plus de cinquante millions, il ne peut pas parce que quand tu achètes une voiture à quatre mille euros en Guinée ici ça te fait quelque chose de plus de quarante-cinq millions et plus le dédouanement encore quand tu fais le dédouanement tout ça là on ne peut pas acheter, donc c’est une décision que moi je n’apprécie pas personnellement. »
Poursuivant, il demande au président de la République de revoir sa décision.
Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois qu’une telle décision est prise en relation avec cette importation de véhicules, mais des citoyens sont curieux de voir si la mesure sera appliquée.
Talibé Bah