Au-delà de l’assurance dans la démarche des choses que montre le CNRD à l’intérieur de la Guinée. À l’extérieur du pays, les lignes n’ont toujours pas bougé. L’offense diplomatique de Kabiné Komara et compagnie – semble de loin dissuader la Cédéao de s’en convaincre de la situation de fait en Guinée – où Alpha Condé a été renversé par un coup d’Etat, le 5 septembre 2021. Tel est l’avis d’un homme du sérail qui suit de près la situation en Guinée.
L’organisation sous-régionale n’a pas demandé aux militaires le rétablissement d’Alpha Condé. Dans une condamnation de principes, elle a demandé plutôt aux putschistes de libérer sans condition le président déchu et le retour à l’ordre constitutionnel pour un délai de six (6) mois.
La junte à Conakry n’a pas promptement cédé à cette demande de la Cédeao. Des extrémistes souverainistes aux côtés du CNRD évoqueraient ‘’le respect de la volonté du peuple’’, une manière de sortir ses muscles devant la Cédéao.
La Cédéao qui comprend parfaitement l’enjeu de la situation, entend pousser les tombeurs d’Alpha Condé à afficher la réelle volonté à donner une période pour la transition qui vient de démarrer. Cellou Dalein Diallo, homme politique, est favorable pour la tenue de la transition pour une durée de 15 mois.
Des observateurs commencent à s’inquiéter de la tournure de la démarche des militaires, nonobstant la récente nomination d’un technocrate au poste de Premier ministre du gouvernement de la transition. L’organisation sous-régionale, à travers sa Cour de justice, vient de suspendre la Guinée et le Mali concernant les procédures de justice venant de ces deux pays.
Par Saran Camara pour www.alerteur.com