C’est connu. Le jeune magistrat Mohamed Diawara est d’une ambition rassurante. Et se distingue par la clarté de ses contributions et de ses alertes qui illuminent le paysage judiciaire national depuis quelques années. Son intégration à la magistrature guinéenne apporte gros au pays. Selon de bonnes sources, ce magistrat patriote est résolument engagé dans la dynamique de réforme du système judiciaire. Et cet engagement est sans concession chez le jeune magistrat. Il est d’ailleurs considéré comme le mieux placé pour apporter plus de rayonnement à l’avènement d’une justice saine en République de Guinée.
Quoi qu’on dise des magistrats en Afrique, particulièrement en Guinée, le juge Mohamed Diawara, grand partisan du dynamisme et de l’indépendance du pouvoir judiciaire, imbu d’une grande qualité d’audace et de responsabilité, abreuvé de vives convictions, après plusieurs brillantes formations en Guinée et à l’étranger, reste un exemple à suivre dans le milieu judiciaire.
Il est bon de noter que l’homme, pour son engagement avéré dans la défense de l’indépendance du pouvoir judiciaire, est resté lui-même sans crainte de perdre des opportunités de promotion.
C’est un jeune. Un juge dont l’indépendance et le patriotisme sont connus de tous. Il fait partie des cadres compétents sur lesquels on peut compter pour renforcer les actions de l’équipe de sauvetage en attente.
Nous le savons tous qu’en Guinée, c’est la justice mal rendue qui donne de l’insomnie et fait boire de la quinine aux personnes victimes d’injustice. C’est aussi cette injustice qui fait souvent fuir des Guinéens pour d’autres cieux.
Mais l’arrivée d’un magistrat probe et éclairé à la tête du Ministère de la Justice va ouvrir une nouvelle ère et donner un nouveau dynamisme aux activités judiciaires de notre pays.
N’en déplaisent aux mentalités hermétiques au changement, la Guinée doit avancer. Être jeune, intègre et expérimenté est un avantage pour gérer un grand département comme le Ministère de la Justice.
Tout compte fait, on ne peut pas cacher le soleil avec une main. Mieux vaut un jeune magistrat compétent et intègre à la tête d’un département qu’un arriviste ou un reconverti.
Ce magistrat dont les efforts pour la construction d’une justice saine, dynamique, impartiale et indépendante sont à saluer avec une petite rose.
Pratiquement, c’est le moment ou jamais d’offrir une petite rose méritée au juge Mohamed Diawara.
Tant les espoirs suscités au sein de la République sont grands, tant la volonté politique de construire un cabinet de cadres compétents autour de soi est salutaire.
À date, le Guinéen a soif d’une justice saine, dynamique, impartiale, indépendante, moderne et plus humaine. Pour cela, il faut miser sur les magistrats intègres, patriotes et audacieux. Et le Juge Mohamed Diawara en est un.
Oui ! Le patriotisme, le professionnalisme et l’intégrité de cet homme ne datent pas d’aujourd’hui.
En guise d’illustration, n’est-il pas celui qui a invité en août 2017 « les magistrats des cours et tribunaux à se débarrasser de tout complexe à l’égard des politiques » ?
N’est-il pas celui qui, courant 2017 « a mis en garde ses collègues magistrats sinon, il y a un gros risque de disparition du pouvoir judiciaire » ?
N’est-il pas celui qui a invité en 2018 ses pairs à être courageux dans la gestion des procédures judiciaires ? A ce propos ne disait-il pas : « On ne peut pas réussir la réforme du secteur de la justice avec la peur au ventre » ?
L’engagement patriotique est une volonté où il faut se confiner dans une conviction religieuse pour pouvoir sauver un pays comme le nôtre. Surtout lorsque celui aux côtés duquel l’on se bat pour construire honorablement la Guinée, dans ses vastes chantiers de développement humain, s’appelle colonel Mamadi Doumbouya.
Le juge Diawara est un magistrat polyglotte. Il est à l’aise en anglais comme en français. Il est l’auteur du « Bréviaire lexical à l’usage du juriste moderne », très prisé par les professionnels du droit.
Son plaidoyer pour la ratification du protocole relatif à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, et du protocole amendé créant la Cour africaine de justice, des droits de l’homme et des peuples, formulé en termes de contribution en 2016 et 2017, est encore d’actualité. Il a marqué les rencontres d’Arusha (10 septembre 2016) et de Pretoria (du 23 au 25 octobre 2017).
Hors du continent, il a fait bonne prestation en 2018 en Allemagne et en 2019 aux Etats-Unis d’Amérique.
Il n’est donc plus un homme à présenter. Mais pour témoigner de ce qu’il vaut et mérite, il semble normal de dire deux mots sur ce pionnier de la magistrature moderne.
En effet, un homme à la carrure de ce magistrat bilingue est un produit frais du monde moderne. Il mettra assurément sur orbite toutes les actions jugeables de l’Etat guinéen.
Une raison de plus de donner la destinée de la justice guinéenne à cette étoile montante dont le leitmotiv principal est de contribuer à l’édification et la promotion de la bonne gouvernance en Guinée.
Aussi, devrait-on rappeler, ce jeune cadre dynamique est le premier à avoir livré ses premiers combats contre les mauvais grains de la justice en Guinée. L’histoire est têtue.
En septembre 2019 il a affirmé que « s’il est vraiment établi qu’un magistrat est indélicat, il nous plaira bien, qu’il soit exclu de notre corps ».
Le juge Diawara est un homme discret. Son objectif est de mériter la grande confiance placée en sa modeste personne par le peuple de Guinée, au nom duquel il rend ses décisions au tribunal de première instance de Kaloum à Conakry. Il n’est pas du genre à cautionner l’injustice.
De par son courage, sa clairvoyance, son expérience dans la gestion des affaires judiciaires et ses différentes contributions, le juge Mohamed Diawara a réussi à s’affirmer efficacement sur l’arène judiciaire, tant national qu’international comme un homme d’honneur.
Et comme Dieu sait bien le faire, le juge Diawara se démarque positivement dans le paysage de la magistrature guinéenne.
Son leadership est assumé. Sa détermination est de notoriété publique. Cela laisse présager des lendemains promoteurs et meilleurs pour lui, son travail et pour sa nation.
Dans l’exercice de ses fonctions constitutionnelles, il a toujours inculqué aux uns et autres la culture de l’indépendance, d’impartialité et d’intégrité dans la gestion des affaires judiciaires. Et puis, comme la répétition est pédagogique, les témoignages concordent à dire que ce magistrat polyglotte se sacrifie pour la Guinée.
Il est aujourd’hui connu de la majorité des justiciables que le juge Mohamed Diawara est un homme vertueux, une référence et un visionnaire qui compte parmi les grands magistrats du monde moderne. Ceux-là qui incarnent des valeurs.
Quoi qu’il en soit, il ne fait l’ombre d’aucun doute que le juge Mohamed Diawara est bien parti pour devenir le premier magistrat de sa génération à être appelé à instaurer comme il se doit la rigueur, l’efficacité, l’efficience, la pertinence, la cohérence, la durabilité et la rentabilité à tous les niveaux et à corriger les imperfections d’une justice qui ne mérite plus d’être instrumentalisée. Pour le bonheur de ce pays en résurrection.
Par Mamady Sidibé