Depuis que le président du CNRD, Mamadi Doumbouya a lâché la digression face à la jeunesse, dans la salle du palais du peuple, « qu’il n’y aura pas de recyclage », notamment dans le cadre des consultations, des rats venus des quatre coins du monde et des opportunistes en Guinée font cette « promesse » du président de la transition la rengaine de trop. Il est d’une illusion grave et de se méprendre dans l’aiguillon mortel, de croire que la junte au pouvoir va importer des hommes et des femmes, venus de l’extérieur, pour remplacer toute une administration entière. C’est en cela, il faut avoir peur de l’allure des mauvaises personnes qui se réclament d’être proches du CNRD.
Aujourd’hui, les objectifs du CNRD concernant la transition en cours, ressemblent en peu à une sorte de révolution non dite. Les militaires entendent lancer le sursaut d’une prise de conscience générale du peuple de Guinée et de ses gouvernants, une façon de les amener à changer des paradigmes d’antan pour avancer.
Des sources proches du CNRD soulignent que l’expression : « il n’y aura pas de recyclage » ne contenait pas dans le discours du président Mamadi Doumbouya face à la jeunesse. À partir de là, on peut se donner l’idée que la partie de ce discours est purement émotionnelle, surtout quand elle est prononcée face à une jeunesse qui a hâte de trouver son compte dans la transition. Et cela est normal comme désir de participer à la vie de la nation.
En effet, le CNRD doit éviter de glisser sur la peau de banane. Cela consiste en toute évidence, de mettre de côté des actions revanchardes entraînant tous dans la guerre contre tous. À présent, l’échec de Moussa Dadis Camara pourrait servir d’exemple au CNRD. La période de transition est un moment de vérité et de rectification pour faire avancer le pays. Elle n’a rien à voir avec le fantasme comme certains opportunistes endurcis veulent pareillement. Enfin, si la transition se laisse entraîner dans cette espèce de mauvaise bulle, c’est que la bouteille explosera.
Par Badara Kaba