Le président de l’Union des démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG), Bah Oury, s’est exprimé sur plusieurs sujets guinéens et africains notamment, le bilan des 100 premiers jours depuis l’avènement du CRND au pouvoir, le chronogramme et la durée de la transition sous la direction du colonel mamady Doumbouya.
Tout de même dans les débats très vifs avec les chroniqueurs de l’émission, Bah Oury a évoqué son inquiétude quant à la montée vertigineuse de l’insécurité au Sahel avec l’explosion des groupes de djihadistes, un peu partout dans le continent.
Concernant le bilan a dressé de la gestion du CRND sous le magistère du colonel mamady Doumbouya, le président de l’UDRG, Bah Oury, a apprécié le travail de la junte, tout en laissant entendre qu’il reste encore beaucoup de choses à faire pour la transition.
Extraits : « Les 100 premiers jours de gestion du CRND est globalement Positif. parce que les questions extrêmement importantes relatives à la marche de la transition sont déjà éclaircies, bien n’entendu, il y a d’autres questions qui restent à éplucher notamment la forme, le chronogramme et la durée, je souhaite que les uns et les autres, puisse que les listes des membres du Conseil national de la transition sont déjà remises aux autorités du ministère de l’administration du territoire, que tout soit fait de manière diligente pour qu’on sorte de cette étape et qu’on s’attèle à d’autres choses pour construire de manière effective la transition », a souligné l’homme politique.
La question de paix et de sécurité de l’Afrique était récemment au centre des débats lors du forum de Dakar qui a eu lieu, les 6 et 7 décembre 2021, où le président de l’Union des démocrates pour la Renaissance de la Guinée a pris part à cette grande rencontre, Bah Oury invite les nouvelles autorités du pays à la vigilance en cette période de transition.
« Ce sont les risques géostratégiques dans le continent africain, les pays qui se sont retrouvés pendant longtemps dans un cycle de mauvaise gouvernance, avec des contradictions internes au niveau des communautés, comme le Mali, le Burkina Faso sont en train d’explorer, regardez la situation en République Centrafricaine, donc nous aussi nous avons connu des crises et que des crises ça dur depuis très longtemps, donc il ne faut pas croire ce qui est arrivé, peut ne pas nous arriver. C’est raison pour laquelle il faut être vigilant, être responsable, il faut se rendre compte pendant qu’il est temps de tout mettre en œuvre pour que le processus de transition soit correctement bien fait, c’est ce qui permettra aux Guinéens de ne pas tomber dans le travers d’une déstabilisation pour être généralisée », a déclaré Bah Oury.
Et ajoute outre : « Le CRND n’a qu’à gérer conséquemment la transition, faire les choses comme leur déclaration de principe l’avait déjà indiquée et être plus ouvert pour être à l’écoute des uns et des autres, ne fera que d’accompagner le processus de la transition, c’est dans l’intérêt de la Guinée, pas pour l’intérêt d’une communauté extérieure ou une population étrangère si ça marche, c’est pour intérêt des guinéens, si on échoue, c’est les guinéens qui vont en souffrir, on a souffert près de 63 années. Faisons-en sorte que le peuple, le peu de temps qu’il reste à vivre, qu’on laisse un pays en forme qui peut donner de l’espoir à cette population. La transition actuelle est une aubaine exceptionnelle qui peut nous permettre d’œuvrer dans ce sens. »
Pour terminer, Mr Bah Oury, président du parti UDRG, homme politique guinéen, très averti, formule des conseils à l’endroit du CRND de ne pas tomber dans les vieilles attitudes des anciens dirigeants.
« Il faut hâter le pas, il ne faut pas nous ramener les attitudes que nous constations le passé, par exemple, les anciens dirigeants ont toujours cherché à rouler les gens dans la farine, mais vous savez en allant dans cette direction on fait fausse route, la meilleure façons de construire, la meilleure façon de gagner, c’est d’être transparent, très cohérent de marcher conséquemment, même s’il y a les difficultés le peuple guinéen saura que ces difficultés sont inhérentes à toutes actions humaines, il ne vous attendra pas rigueur de ne pas pouvoir fait tout ce que vous avez l’intention de faire. Donc, ramenons des choses à leur juste proportion pour faire conséquemment les tâches essentielles de la transition sans chercher à dire, c’est moi qui doit faire, l’autre n’a pas le droit tout ça, c’est des questions subalternes au regard de l’intérêt stratégiques de la Guinée d’avoir les solutions à nos problèmes »
Mamadou Dian BAH