Les services de l’État sont déconcentrés, la décentralisation est créée afin que les productions du service Étatique puissent répercuter, jaillir sur le niveau de vie de chaque citoyen où qu’il soit sur le territoire national.
Le villageois de Nabou dans la préfecture de Siguiri n’a pas accès au Président de la République, aux Ministres, aux directeurs nationaux, aux gouverneurs, aux Préfets ; mais il a accès au maire de la collectivité et au sous-préfet.
La mauvaise culture administrative qu’il faut s’en passer est que les mairies ne produisent et attendent tout de l’État, elles perdent le sens de leur existence.
Les sous-préfectures attendent tout de la préfecture ayant un bilan inexistant, elles perdent le sens de la raison de la déconcentration administrative.
Les préfectures attendent tout du gouvernorat qui, attend du gouvernement, le développement de la base au sommet va être impossible.
Que chaque entité administrative joue convenablement son rôle de la base au sommet et du sommet à la base, c’est en cela que le pays pourra bouger.
Le sous-préfet et le maire de Niagassola constitue l’œil du gouvernement dans l’attache aux préoccupations des populations de cette localité, mais leurs services restent improductifs, cette inaction de la base sera imputée à L’ÉTAT et au chef de l’État.
Chaque administrateur doit travailler inclusivement dans l’esprit républicain comme s’il bâtissait pour sa propre famille, ne pas attendre des autres, ce que l’on est sensé faire.
Nous nous regardons dans les yeux, ce qui n’est pas le cas chez les autres et enfin du compte, le citoyen perd tout bénéfice.
Faisons notre bilan et nous verrons ce que nous apportons aux collectivités et au pays tout entier.
Le sous-préfet qui ne travaille pas bien, joue négativement sur l’avancée du pays et sur le bilan de la gouvernance du chef de l’État.
Travaillons à tous les niveaux en se souciant du bilan à présenter aux secteurs, districts, quartiers, communes, préfectures, régions et au pays dans tous les secteurs de la vie socio-économiques.
Le développement de la nation ne concerne pas qu’à Monsieur le Président seulement ni aux Ministres et aux gouverneurs, mais à tous les agents de l’État et aux maries et leurs différents services.
Nous avons besoin d’une administration qui puisse produire le développement à la base, ceci implique l’implication de tous, la sincérité avec soi et avec la République.
Souleymane Koita
Écrivains et juriste