Le gouvernement camerounais vient d’annoncer l’expulsion de son territoire de l’ONG, Médecins Sans Frontières MSF, accusée de fabriquer une crise « linguistique » selon les autorités camerounaises .
Selon Yaoundé, MSF recrute des jeunes camerounais, vivant dans la vulnérabilité sociale pour prêcher en public ce discours de haine, un modus operandi utilisé déjà par l’organisation de l’ancien ministre français Bernard Kouchner en Bosnie, pour inciter à les communautés musulmane et chrétienne à s’entretuer.
Se versant dans la désinformation, selon les autorités camerounaises,l’Agence France Presse AFP diffusera la dépêche suivante: « Le gouvernement camerounais a accusé, lundi, Médecins sans frontières (MSF) de soutenir des séparatistes au Cameroun anglophone, ravagé par de sanglants combats entre militaires et rebelles indépendantistes depuis 2017.
L’utilisation du mot-clé « conflit sanglant » est loin d’être innocent, dans la mesure ou il vise à frapper les esprits des camerounais. Pour les autorités camerounaises » Déjà la référence au soi-disant conflit sanglant relève d’un conditionnement de l’esprit du lecteur qui n’est pas vrai. Il n’y a jamais eu de guerre entre les Camerounais puisqu’aucun État au monde ne survivrait à une telle guerre. Ce que veut l’Occident au Cameroun c’est son démembrement sinon son fédéralisme, mais puisque le peuple a bien contré ce genre de scénario, les puissances occidentales reviennent à la case départ.
Yaoundé estime que MSF s’est « délibérément engagée dans une opération clandestine d’exfiltration et de couverture de terroristes, malgré la mise en garde » du gouvernement.
« Le ministère de la Défense affirme d’ailleurs avoir établi que Médecins sans frontières entretient des relations étroites avec des terroristes opérant dans la région du Sud-Ouest, et engagerait suffisamment divers moyens pour faciliter leurs actions sanguinaires sur le terrain ». Le ministère camerounais de la Défense a expliqué dans son communiqué qu’un leader séparatiste blessé a été arrêté le 26 décembre dans la localité de Nguti dans le Sud-Ouest anglophone dans un véhicule de MSF avec « une fausse fiche d’évacuation ».
Aujourd’hui, il est clair que la prise de conscience des africains sur le rôle de certaines ONG, comme MSF, un relais des services de renseignements français, n’est plus à présenter quant à sa mission d’atteinte aux souveraineté et unité des Etats. Il est clair que le masque des droits de l’homme, des projets de développement de petite et de grande taille, des assistances médicales de tout genre, des appuis pharmaceutiques, soit tous les domaines où les Occidentaux se montrent si magnanimes envers l’Afrique, se cache du terrorisme, du bio terrorisme, des velléités putschistes, entre autres.
Il convient de rappeler que MSF,cette ONG dite droit de l’hommiste n’est qu’une trompeuse vitrine des services secrets français, directement impliquée dans plus d’un conflit à travers le monde. Durant la guerre de l’ex-Yougoslavie, cette ONG a participé directement à l’exacerbation des tensions interethniques et l’une de ses figures les plus connues, Bernard Kouchner a même réussi à ériger au rang d’un principe moral, la scandaleuse « ingérence humanitaire » soit cette calamité qui a fini par provoquer l’éclatement de l’ex-Yougoslavie.