Toutes les assemblées nationales se rythment aux joutes de toutes sortes où les députés peuvent s’en revenir aux mains en vue de promouvoir des avis. Mais dans ce cas d’espèce, il s’agit du Conseil national de transition (CNT) mis en place il y a quelques jours par le président de la transition le colonel Mamadi Doumbouya.
Après son installation officielle le 5 février 2022, le CNT a tenu sa toute première session de travail, ce 7 février 2022, au cours de laquelle ses quelques commissions ont été mises en place, il s’agit d’un premier travail qui a généré des tensions entre son président Dansa Kourouma et un des conseillers, en la personne de Jean-Paul Kotembédouno, qui n’a pas manqué de crier haro sur la façon dont Dansa Kourouma a procédé à la répartition des commissions.
Réaction de Jean Paul Kotembédouno : « Le CNT n’est pas une mosquée ou une église, c’est une institution de débat et il ne me semble pas qu’élevé le ton pour insister sur ce que je pense est de nature vexatoire. Nous devons apprendre à encadrer le débat, à ce titre, il faut trouver un subtil équilibre entre l’autorité et la liberté de conseiller pour défendre les intérêts. Je considère que lorsqu’on évoque des critères il faut démontrer sur quelle base vous choisissez. On ne peut pas considérer qu’on constitue des commissions sur la base des compétences sans même connaître les CV des autres personnes. C’est une question de logique. »
Par Makoura