Il coïncidera avec la commémoration du 68ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre 1954. Il s’agit de la tenue du prochain sommet arabe qui vient à point nommé pour resserrer les rangs arabes face aux mutations que connaît le monde appelé à passer à un nouvel ordre multipolaire dont les indices sont la crise ukrainienne.
Réussir à réunir la grande famille arabe, était un grand défi pour l’Algérie et sa diplomatie face au courant de la normalisation avec l’entité sioniste, et qui avait mobilisé tous les moyens humains et matériels pour discréditer l’approche algérienne . Ceux qui pariaient sur l’échec de l’Algérie à trouver un consensus autour d’une action commune, à commencer par l’entité sioniste et ses alliés défaitistes, tel que le régime du Makhzen sont dos au mur, et la cause palestinienne sera le ciment qui consolidera les rangs arabes, pour une nouvelle ère visant le recouvrement des terres arabes occupés par l’ennemi sioniste. La date du premier novembre 1954 était un tournant dans l’émancipation du peuple Algérien du joug du colonialisme français soutenu par l’OTAN, fer de lance de l’hégémonie impérialo-sioniste, et elle sera un tournant pour le retour de la cause palestinienne au cœur de l’action arabe commune. Le mois de novembre a déjà vu la naissance de l’État Palestinien en 1988 à Alger, et le sera avec la conjugaison des efforts des patriotes arabes le mois de la relance du combat pour l’édification d’un État Palestinien sur les terres de la Palestine Occupée, dont Al Qods sera sa capitale.