Les conditions de détention de la centrale de Conakry sont exiguës et insalubres. Le procureur général près la cour d’appel de Conakry a annoncé une accélération des dossiers pendants devant les juridictions pour désengorger l’établissement pénitencier.
Les détenus de la centrale de Conakry sont entassés dans un espace exigu, sans distinction entre criminels, adultes délinquants en attente de jugement et condamnés. Les ennuis de santé, le régime alimentaire précaire ainsi que le prolongement de la détention préventive des mois en années, sont entre autres tristes réalités de cette maison d’arrêt.
Le procureur général près la cour d’appel de Conakry, Yamoussa Conté, a annoncé qu’il mettrait en place des mesures pour désengorger l’établissement pénitencier en accélérant les dossiers pendants devant les juridictions relevant de son parquet. « Il faut que les magistrats arrêtent de dormir et accélèrent les dossiers », a-t-il indiqué lors d’une visite à la centrale de Conakry. Il a également assuré que toutes les sollicitations formulées par les détenus seraient suivies et appliquées à la lettre.
De plus, l’ensemble des juridictions du ressort de la cour d’appel de Conakry tiendront leur assemblée générale annuelle ce vendredi. Au cours de celle-ci, le procureur général a indiqué qu’on invitera chacun à prendre ses responsabilités conformément aux instructions du ministre de la justice et des droits de l’homme qui a annoncé que l’année 2023 sera une année de tolérance zéro, que ça soit du côté des magistrats ou des officiers de police judiciaire.
Le procureur général près la cour d’appel de Conakry a annoncé en outre des mesures pour désengorger la centrale pénitentiaire de Conakry en accélérant les dossiers pendants.
Il a également assuré que les sollicitations des détenus seraient prises en compte, et qu’il y aura une tolérance zéro en 2023 pour les magistrats et les officiers de police judiciaire.
Par Ives Conté