Le ministre de la Fonction publique, Julien Yombouno, est actuellement au centre de nombreuses récriminations, contestations et commentaires qui débordent les limites acceptables du cadre de l’administration publique pour se transporter à la place publique.
Les actes posés par le ministre Yombouno, jusqu’à présent critiqués uniquement en interne entre agents publics, ont récemment suscité de vives réactions de la part de la population.
Cela a commencé avec les nombreux fonctionnaires de police qu’il a mis à la retraite fin 2021, sans preuve à l’appui. Il aurait également épinglé « des ministères » pour un nombre important d’ »emplois fictifs », selon des informations consignées dans une note secrète qu’il aurait transmise au Premier ministre.
Ces accusations seraient portées « contre certains de ses collègues membres du gouvernement, sans prendre la peine de faire la moindre vérification préalable avec les mis en cause », ce qui risque de causer des préjudices aux relations de travail et de cohésion dans l’équipe gouvernementale.
En outre, le ministre Yombouno aurait effectué un « profond changement voire une purge » au niveau des divisions des ressources humaines (DRH) dans l’administration publique la semaine écoulée, sans en associer son Secrétaire général et sa cheffe de cabinet, qui auraient même refusé de parapher le document. Selon certaines sources, une bonne partie des promus seraient ses proches.
Par ailleurs, on apprend que le ministre est interpelé sur la gestion des fonds issus de l’épurement des effectifs de son propre département, avec les cas d’abandon de poste, d’absentéisme, de départ à la retraite et autres décès.
Les accusations qui pèsent contre le ministre de la Fonction publique, Julien Yombouno, mettent en question la qualité de son travail et sa capacité à gérer efficacement son département.
Ces récriminations et contestations débordent les limites de l’administration publique et remettent en question la cohésion de l’équipe gouvernementale.
Avec Guineenews