L’ancien directeur de l’Office Guinéen de Publicité (OGP), Paul Moussa Diawara, et son DAF Bayo, se sont présentés devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) ce mardi 7 février 2023 pour leur procès en appel.
Paul Moussa Diawara a rejeté les accusations de « détournement d’un montant de 39 milliards » et appelle la Cour à ne pas se fier au rapport de l’inspection générale d’État.
Le procès en appel de Paul Moussa Diawara, ancien directeur de l’Office guinéen de publicité (OGP), et son DAF Bayo s’est poursuivi ce mardi 7 février 2023 devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). M. Diawara est poursuivi pour le détournement d’un montant de 39 milliards.
À la barre, Paul Moussa Diawara a rejeté les accusations portées contre lui en demandant au président de la Cour de ne pas se fier au rapport de l’inspection générale de l’État. Il a déclaré que « l’OGP à son arrivée n’avait aucun travailleur immatriculé à la caisse nationale et payait les taxes et les impôts à l’État avec des rapports respectant la loi. »
M. Diawara a également soutenu que le rapport de l’inspection générale de l’État n’a pas été fait dans les règles de l’art et qu’il constitue un « déni de justice et une violation de la loi ». Il a également indiqué que pendant ses 4 ans à la tête de l’OGP, il n’avait ni budget ni subvention de l’État et que l’OGP travaillait avec ses propres moyens. Il nie donc avoir détourné les 39 milliards et a déclaré qu’à son arrivée à l’OGP, il n’y avait que 50 millions de GNF.
L’ex-allié du régime déchu plaide son innocence et appelle la Cour à écarter le rapport de l’inspection générale d’État pour rendre son honneur à lui, dont la réputation a été souillée par les accusations, comme il le dit.
Par Ives Conté