Lors d’une intervention ce mardi 21 février dans l’émission Mirador de la radio FIM Fm, le président de l’UDRG a souligné que la Guinée avait conclu un accord avec la CEDEAO fixant la durée de la transition et les étapes du programme, ce qui est fondamental pour la nation, a-t-il mentionné. Cependant, il a regretté que la CEDEAO continue de mettre l’accent sur la nécessité d’un dialogue inclusif alors que le médiateur de la CEDEAO a déjà exhorté tous les acteurs politiques à participer aux discussions autour de la table.
Le président de l’UDRG a également critiqué les récentes décisions des chefs d’État de la CEDEAO, soulignant que certaines querelles de personnes nuisent souvent à une prise en charge réelle des situations géopolitiques et géostratégiques des différents pays. Il a ajouté que la position du président de la commission de l’Union africaine et du nouveau président de l’Union africaine soulignait le manque d’unanimité quant à l’efficacité des sanctions imposées par la CEDEAO contre certains pays, notamment dans le Sahel pour l’Afrique de l’Ouest.
Le président de l’UDRG a donc appelé la CEDEAO à revoir sa manière de gérer les situations complexes des transitions en cours et à prendre en compte l’intérêt collectif et régional plutôt que les querelles de personnes.
Cette intervention survient alors que la Guinée continue de faire face à des pressions économiques et financières de la part de la CEDEAO, ce qui a des répercussions sur la vie quotidienne des citoyens guinéens.
Par Ives Conté