Le ministre porte-parole du gouvernement de transition guinéenne, Ousmane Gaoual Diallo, a pris la parole pour commenter la controverse suscitée par l’enlèvement des émetteurs de deux stations de radio, Sabary fm et Love fm.
Dans son discours, il a exprimé sa surprise quant aux allégations avancées par Sabari Fm selon lesquelles des agents se réclamant de l’ARPT auraient usurpé leurs locaux. Il a souligné qu’à moins d’une preuve contraire, il n’y a aucune vérité dans ces allégations et a appelé le média à fournir des éléments factuels pour corroborer ces informations.
Le ministre a rappelé que lors de la création des médias, leurs responsables se sont engagés à respecter une certaine déontologie et à agir dans le respect de la liberté de la presse avec responsabilité. Il a averti que tout média, qu’il s’agisse d’une radio, d’une télévision ou d’un site Internet, qui propage des propos susceptibles de compromettre l’unité nationale, d’attiser la haine communautaire ou de diviser la population, sera fermé. Il a souligné que la profession journalistique s’accompagne d’une responsabilité et a appelé les directeurs de radio et les responsables de sites Internet à en prendre conscience.
Le ministre a précisé que tous les propos tenus dans un média qui incitent à des tensions ethniques, politiques ou sociales seront sanctionnés selon la loi. Il a souligné que la liberté de la presse est encadrée par un engagement et une déontologie visant à informer de manière objective sans semer la discorde. Le gouvernement assumera toutes les responsabilités en cas de non-respect de ces principes et prendra des mesures pour fermer les médias qui enfreignent ces dispositions, a-t-il souligné.
Il déclare aussi que le gouvernement est généralement tolérant envers la plupart des médias, malgré certains manquements, notamment en termes de paiement de leurs obligations financières envers l’État. Cependant, il a souligné que la sauvegarde de l’unité nationale et le respect de l’information objective sont des principes sur lesquels le gouvernement ne transigera pas. Si un média enfreint ces principes, le gouvernement prendra ses responsabilités en le fermant, a-t-il martelé.
Ibou Barry
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