Niamey, 31 juillet 2023 – Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS) a publié un communiqué pour dénoncer les interpellations abusives perpétrées par les putschistes suite à la séquestration du président Mohamed Bazoum la semaine dernière.
Dans la nuit de dimanche à lundi, les putschistes ont procédé à l’arrestation du président du Comité exécutif national du PNDS, El hadj Foumakoye Gado. Ce matin, le ministre du Pétrole Mahamane Sani Mahamadou et la ministre des Mines Ousseini Hadizatou ont également été appréhendés.
Ces arrestations s’ajoutent à celles, la semaine dernière, du ministre de l’Intérieur Hama Adamou Souley, du ministre des Transports Oumarou Malam Alma et du député Kalla Moutari.
Dans son communiqué, le PNDS dénonce fermement « le caractère répressif, dictatorial et contraire aux lois de la République » de ces interpellations qu’il juge « abusives » et qui « visent à intimider les militants du PNDS et tous les militants de la démocratie ».
Le parti au pouvoir exige « la libération immédiate et sans condition du président de la République, sa famille et tous les membres du gouvernement et députés injustement séquestrés » et appelle à la mobilisation générale « pour faire échec à la tentative de destruction des avancées démocratiques, économiques et sociales » du Niger.
La situation reste très tendue dans le pays suite à ce coup d’Etat en cours contre le président Bazoum, élu démocratiquement en février 2021. Le PNDS dénonce la dérive autoritaire des putschistes et craint l’avènement d’un « régime dictatorial et totalitaire » au Niger.
Crédit info : communiqué du parti de Mohamed Bazoum