Décidément engagée pour défendre son honneur, la ministre Zenab Nabaya Dramé a choisi l’avocat Me Dinah Sampil pour sa défense contre le supposé détournement de 200 milliards GNF, révélé par certains organes de presse, son avocat est connu pour avoir gagné ses lettres de noblesse dans la défense de ses clients.
Face à la presse mardi 8 décembre, l’avocat de la ministre Zenab Dramé a semblé envoyer un coup de semonce contre les différentes affirmations faites à l’encontre de sa cliente par certains organes de presse autour d’une accusation d’un montant de 200 milliards GNF qu’elle aurait détourné.
« Je vais vous dire simplement que la qualité de ministre n’empêche pas son porteur de répondre à une interpellation judiciaire », a déclaré Me Dinah Sampil, une façon de montrer la ferme détermination de sa cliente d’aller au bout de cette affaire. « Ce n’est pas qu’elle est ministre, qu’elle ne pourra pas venir lorsque la justice en exprimerait le besoin », a aussi affirmé l’avocat de Zenab Nabaya.
Pour Me Sampil, sa cliente se retrouve en partie civile, comme il ajoute: « ça veut dire qu’elle poursuit la violation de ses intérêts personnels. Elle ne cherche pas à faire encore une fois, faire condamner pénalement quelqu’un. La partie civile a le droit de se faire représenter par même une tierce personne qui ne soit pas un avocat. L’essentiel est que le représentant soit en mesure d’exposer au juge les faits pour lesquels, elle estime avoir été atteinte. Autrement dit encore, la partie civile n’a que le devoir de formuler ses prétentions civiles. Les prétentions civiles, c’est par exemple le montant de la réparation. Mais ce montant de la réparation ne peut être retenu par un juge que lorsque le juge aura déjà retenu la responsabilité pénale de l’auteur. Donc, madame la ministre est une justiciable comme tout citoyen guinéen qui a le devoir lorsqu’il est appelé de comparaitre devant une juridiction (…) », a rassuré Me Dinah Sampil face à la presse.