La démocratie n’est pas synonyme de se payer des mots chaque jour, parce qu’au fond de la chose il y a l’alternance. Il s’agit de combattre la peur de l’incertitude et de faire la résistance spectaculaire toute dynamique contre la liquidation des opposants.
Officiellement accusé de « viol avec menaces », la vie politique du leader du Pastef, Ousmane Sonko est désormais menacée. Certains disent que c’est un retournement progressif d’un paradigme du passé, qui consiste plutôt aux dirigeants de liquider leurs opposants. C’est la somme des mépris pour un pays comme le Sénégal, qui a su se couvrir d’une culture démocratique vieille de plusieurs décennies.
Au Sénégal, des avis craignent notamment de voir le régime de Macky Sall rabattre le caquet à Ousmane Sonko, le dernier rempart de l’alternance. Arrivé à la troisième place suite à l’élection présidentielle de 2019, le leader du Pastef est désormais un opposant qui pèse sur le landerneau politique sénégalais. Les opinions dénoncent le président Macky Sall de transformer le paysage politique en une grande foire sans véritable opposant qui pèse. Le 8 février 2021 a été particulièrement chaud, la police s’est opposée aux partisans de Ousmane Sonko à proximité de son appartement. Cela conduit certaines opinions à dire que le Sénégal s’apprêterait à renoncer à la démocratie.
Makoura pour www.alerteur.com