L’homme politique guinéen bien connu, Cellou Dalein Diallo, a vivement condamné le récent coup d’État survenu au Niger, qualifiant cet événement de « recul préoccupant pour la démocratie en Afrique de l’Ouest ». Dans un contexte régional déjà marqué par des instabilités politiques et sécuritaires, ce coup d’État a suscité de vives inquiétudes parmi les défenseurs des droits de l’homme et les acteurs politiques de la sous-région.
Le coup d’État survenu au Niger, le 26 juillet dernier, a renversé le gouvernement élu démocratiquement et a porté un coup sévère à l’évolution de la démocratie dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Le président Mohamed Bazoum, dont le mandat était déjà marqué par des progrès significatifs en matière de stabilité et de gouvernance, a été destitué par les forces militaires. Cette prise de pouvoir par les militaires a été fermement condamnée par de nombreux dirigeants internationaux et organismes régionaux, qui ont unanimement rejeté toute forme de transition non démocratique.
Cellou Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a déploré cette action et exprimé sa solidarité avec le peuple nigérien. Dans une déclaration forte, il a affirmé que « les coups d’État ne devraient plus avoir leur place en Afrique de l’Ouest. Nous devons nous efforcer de promouvoir la démocratie, la transparence et le respect de la volonté populaire dans toute la région », a-t-il dit dans les colonnes du site Africaguinee.com.
Le Niger, un pays enclavé en Afrique de l’Ouest, est confronté à des défis sécuritaires constants, notamment la menace des groupes djihadistes et des conflits tribaux. Cependant, l’ancien président Issoufou avait réussi à instaurer un climat de relative stabilité politique et économique pendant son mandat avant de passer la main à Mohamed Bazoum. Son travail dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance avait été reconnu et salué par la communauté internationale.
Par Alpha Mendez