Les manœuvres à l’encontre de ce grand commis de l’Etat ont tout l’air faux. En tout cas, si on se base sur les derniers développements du dossier le concernant car les tentatives visant à concevoir mordicus des infractions en vue de retenir Saadou Nimaga, se sont heurtées à un mur et se sont envolées comme une poudre, telle est la version d’une source bien informée, proche du dossier.
Après avoir été récemment appelé au téléphone par Balla Samoura, patron de la gendarmerie nationale, à se rendre à son bureau, à la manière amicale, il a constaté une fois sur place qu’un dossier était monté à son encontre et qu’il devait être soumis illégalement à un interrogatoire. En effet, sans aucune convocation, une fois sur les lieux, il a été empêché de sortir des lieux. Ayant réussi à se libérer, une convocation tirée des cheveux lui a été adressée le même jour, 20 décembre 2021 avec pour motif « d’escroquerie », officiellement mentionné dans la convocation qui est parvenue tard le lundi chez l’avocat de l’accusé.
Selon notre interlocuteur, M. Nimaga a répondu à la convocation au siège du haut commandement de la gendarmerie nationale, ce mercredi 22 décembre 2021, en compagnie de son avocat, Me Mohamed Traoré, ancien bâtonnier. L’interrogatoire n’aura duré que 30 minutes au sujet des questions sur des supposées relations que M. Nimaga aurait avec une société minière de la place.
Des sources généralement bien informées nous apprennent également qu’il s’agit de la société AGB2A de l’ancien ministre Ahmed Kanté et ses actionnaires sur un vieux contentieux qui oppose à SD Mining et GIC, autour de l’exploitation d’une mine de bauxite dans la préfecture de Boffa, dont selon toute vraisemblance, l’affaire serait déjà traitée au niveau des tribunaux de Conakry.
Enfin, apprend-on que rien, même une once de charge n’a été retenue contre l’ex-secrétaire général du Ministère des Mines et de la Géologie, Saadou Nimaga, qui a regagné son domicile à 20 heures, dans la nuit du mercredi 22 décembre 2021.
Par Makoura