Le président ivoirien, Alassane Ouattara, avait officiellement acté son départ du pouvoir. Il s’était d’abord illustré lors de son discours à Berlin, réunissant par la circonstance, ses homologues du continent.
En rappel de son discours, le président ivoirien disait entre autres : « Tout au long de ma carrière, j’ai toujours accordé une importance particulière au respect de mes engagements. En conséquence, j’ai décidé de ne pas être candidat en 2020 », a déclaré Alassane Ouattara. Et le 12 mars dernier, Ouattara a tenu sa promesse. À l’issue d’un conseil politique du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Son Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, fut choisi afin d’assurer la survie du Parti. Mais l’imprévu a fini par mettre en difficulté cet agenda. En mai 2020, ce dernier est hospitalisé à Paris – un violent choc cardiaque serait son souci sanitaire.
Récemment, dans la »Lettre du continent », le journaliste, Antoine Glaser, spécialiste des dossiers sur l’Afrique, a révélé au public un câble diplomatique entre Alassane Ouattara et le président Français, Emmanuel Macron – dans lequel ADO essaye de convaincre Macro pour qu’il brique un troisième mandat – et évoque la phobie de voir émerger l’alliance entre le PDCI et FPI, deux partis historiques qui sont ses sérieux adversaires politiques.
Désormais, Ouattara semble avoir mis fin à la perspective de la limitation des mandats en Afrique de l’Ouest. Au Sénégal, les spéculations vont bon train sur un éventuel troisième mandat de Macky Sall. Et en Guinée aussi, Alpha Condé ne s’est toujours pas prononcé pour un troisième mandat. Donc, c’est ainsi dit, ADO, Bienvenue aux mauvaises mœurs !