On sait. Il est le président du groupe de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, figure de proue de la défense du Rpg-arc-en-ciel (Parti au pouvoir), notamment sur le plan politique ; d’autres pensent aussi qu’il ne serait pas celui qui va brûler les ailes de trop sur l’autel des combines politiques.
Au soir du 14 octobre 2019, après une journée de violence à Conakry, à l’appel de la marche du FNDC, à laquelle, il faut bien rappeler, il y a eu plus de neuf victimes ; le chef de l’Etat Alpha Condé avait dans la foulée, invité l’opposition de reprendre le dialogue politique (inter-guinéen). Entretemps, l’opposition, elle était dans la fougue adversité de contraindre Alpha Condé, qu’il renonce à toutes velléités pour un éventuel troisième mandat, y compris le changement de la Constitution, dont les ambitions sont clairement affichées par le camp présidentiel et ses soutiens.
Amadou Damaro Camara, en a été celui qui a beaucoup contre-attaqué le FNDC ; il est parti jusqu’à assimiler ce dernier à l’UFDG. Il aurait été, dit-on, celui que la presse a révélé, qu’il aurait eu de brouille entre lui et Tibou Kamara, le conseiller personnel du chef de l’Etat, tout simplement selon la version, que c’est ce dernier qui aurait « conseillé » Alpha Condé de faire une annonce après les violences à Conakry, dans la journée du 14 octobre.
Enfin, ce mois de décembre, le dialogue politique inter-guinéen, a été relancé mais sans le porte-étendard de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, Damaro Camara; il a aussitôt confirmé son absence dans la presse : « Je n’ai été ni associé ni informé d’un dialogue. Mais si mon absence peut servir positivement à quelque chose, il y a absolument aucun problème… ».
Mais en fin de compte, beaucoup d’observateurs voient ce retrait de Damaro Camara du dialogue politique inter-guinéen comme la manœuvre de Tibou Kamara, pointant du doigt auprès d’Alpha Condé, le chef du groupe parlementaire de la majorité à l’Assemblée, comme un « pyromane » qui ne serait pas prêt à faire avancer les choses.
Alpha Barry