Leur doute pour un dialogue est relatif aux précédents accords signés avec le pouvoir en place – qui ont eu le défaut d’application. Alpha Condé a publiquement exprimé son souhait pour la reprise du dialogue avec la classe politique. Et alors qu’il y a déjà une crise politique née du double scrutin du 22 mars dernier – qui reste pour l’instant non résolue.
Pour ce sujet, le vice-président de l’UFDG, chargé des relations extérieures et de la communication, Ibrahima Chérif Bah, émet un sérieux doute à la main tendue du président Alpha Condé. « Tends la main pour un dialogue avec des gens dont les partisans sont arrêtés, kidnappés, torturés, emprisonnés ou tués de fois », a-t-il réagi dans la presse.
Pour Chérif Bah : « quand il veut un dialogue, il doit être vraiment sincère, il y a eu des négociations avec les gens de son régime, parmi eux, il y a des gens qui renient leurs propres signatures ; ils signent un accord avec l’opposition, notamment avec l’UFDG et ils nient avoir signé. Des gens comme ça, un dialogue, il faut avoir un témoin, un témoin sérieux et sûr, qui garantit que tout accord qui sera signé, sera appliqué (…) », a-t-il posé comme condition pour un dialogue.