Après le souhait porté par les chefs d’Etat de la sous-région lors du récent sommet de la CEDEAO au Nigéria, mettant l’accent sur l’inclusivité du dialogue politique en Guinée, où les leaders politiques les plus représentatifs seraient dans une sorte d’exil qui ne dit pas son nom. Le leader de l’UFR Sidya Touré étant en Côte d’Ivoire et celui de l’UFDG, déambule en ce moment entre Dakar et des coins du pays, notamment à la rencontre de ses militants, et sans compter les affres auxquelles sont confrontés les anciens dignitaires du régime Alpha Condé. Et pendant ce temps, le chronogramme de la transition doit démarrer le 1er janvier 2023 suivant les derniers travaux issus de la rencontre entre une équipe technique de la CEDEAO et le gouvernement guinéen dirigé par Bernard Goumou, s’accordant sur une durée de 24 mois.
Intervenant donc chez nos confrères de Fim fm, le porte-parole du gouvernement guinéen, Ousmane Gaoul Diallo, tenait à préciser entre autres propos.
« La CEDEAO rappelle en disant que le dialogue doit être inclusif. Et c’est beaucoup plus à l’endroit de ceux qui ne sont pas encore autour de la table, parce dès le départ, la Guinée avait indiqué que le dialogue allait être inclusif (…). Je pense que c’est faire un mauvais procès au gouvernement et au CNRD d’imaginer qu’on ne fait pas d’efforts, la porte du dialogue n’a jamais été fermée (…). Ce n’est pas un dialogue avec Cellou, Sidya ou d’autres, c’est un dialogue entre des organisations politiques. Le fait que Cellou ne soit pas ici ne disqualifie pas l’UFDG, mais si elle dit que comme Cellou n’est pas là, l’UFDG ne vient pas. Alors en ce moment c’est l’UFDG qui se disqualifie. C’est à eux de faire l’effort de dépersonnaliser leurs institutions pour que les questions fondamentales soient autour de la table… »
Par Dian Bah