Lors d’une interview accordée à notre rédaction, l’ONG dénommée ‘’ Coalition citoyenne pour la lutte contre les drogues et les stupéfiants (CCDS)’’ en partenariat avec l’organisation ‘’Sauvons des Vies’’ a tenu à rassurer sur le lancement prochain de ses activités. Cette structure est créée en 2020 et son siège sis à Simbaya II dans la commune de Matoto.
Yacouba Oularé en est le président. A la faveur de cet entretien, il revient sur quelques objectifs fixés par CCDS. Il s’agit entre autres de « promouvoir la santé publique à travers la prévention et la lutte contre la drogue et les stupéfiants ; l’abus d’alcool, le tabagisme ; informer et sensibiliser sur les troubles liés à la consommation de la drogue et les stupéfiants ; organiser des ateliers éducatifs dans les écoles et les secteurs associatifs ; mettre en place les coalitions anti-drogue au sein des communautés ; accompagner les toxicomanes et leurs familles ; renforcer les capacités des membres de coalitions anti-drogue; former les ambassadeurs qui pourront eux même former d’autres jeunes sur la question. »
Pour le président de l’ONG CCDS, « dans un délai court nous comptons faire la sensibilisation notre cheval de bataille. C’est un travail d’éveil de conscience pour attirer l’attention de la population, attirer l’attention des pouvoirs politiques, des ONG, des associations de la société civile comme le CNOSC et d’autres plateformes pour leur dire voici les conséquences de la consommation de la drogue. Mais aussi de faire une étude sur les raisons qui poussent les jeunes à prendre tout genre de stupéfiants. Donc cette sensibilisation sera le mot-clé de nos activités car la problématique de la drogue est devenue un phénomène de santé publique aujourd’hui.
C’est ainsi nous comptons ciblés la prévention de la jeunesse sur l’impact de la drogue. N’oubliez pas qu’aujourd’hui les jeunes constituent la couche la plus vulnérable face à cette situation. C’est pourquoi, il est lié d’organiser des panels, des causeries, des conférences dans les cinq communes de Conakry, dans les écoles et grand collège de la capitale pour édifier la population sur les conséquences néfastes de la drogue. C’est pourquoi dans un premier temps, nous allons faire focus sur la sensibilisation et la prévention à travers les réseaux sociaux. Nous avons entamé des discussions avec certains départements ministériels tels que la santé, la justice, la jeunesse et l’emploi jeune pour tenter de nouer des partenariats dans le futur ».
Revenant sur les raisons de leur motivation, notre interlocuteur explique : « étant un père de famille, je me suis dit qu’il y’a un problème d’ordre social, sécuritaire autour de ce fléau. J’ai des enfants, des frères, j’appartiens à un pays et à une population nous avons pensé que nous pour faire quelque chose pour notre pays en termes de la prévention et de la sensibilisation. D’où la motivation. J’invite tout le monde à prendre ce phénomène à bras-le-corps avant que les petits vendeurs du quartier ne le fassent à notre place ».
« Nous remercions beaucoup le gouvernement sur les efforts fournis notamment dans le cadre de la prise en charge et de l’accompagnement des malades mentaux liés à la drogue et aux tabagismes. Nous invitons l’implication de tous pour faire cette lutte son arme car les impacts sont considérables par rapport à ce fléau qui est devenu un problème de santé publique. Nous invitons la population de nous soutenir et de partager nos activités pour plus de visibilité. Et de nous aider, toute contribution est la bienvenue. À l’Etat de reconnaître que les problèmes ne sont pas qu’au répressifs mais plutôt les réponses que nous donnons sont aussi préventives. »
Pour rappel, L’ONG Coalition citoyenne pour la lutte contre les drogues et les stupéfiants est une structure guinéenne qui par les efforts des membres, cherche des partenaires nationaux et internationaux, surtout préférentiellement au Mali, en France, aux États-Unis, dans le cadre de son vaste projet de sensibilisation et aspire faire d’autres activités tout en cherchant à appuyer l’Etat sur les actions menées sur toute l’entendue du territoire national.
Propos recueillis par Talibé Bah
Tel : 628 33 37 42