Contre toute attente, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a récemment révélé dans une déclaration, des anomalies au niveau du fichier électoral guinéen, devant notamment servir le double scrutin du 1er mars prochain (législatives et référendum). Le Bloc de l’opposition constructive (ADC-BOC) a en effet organisé une conférence de presse ce mardi 25 février, pour fustiger la déclaration de l’OIF.
Selon Dr Ibrahima Sory Diallo, « cette déclaration n’a pas été bien appréciée par le directoire du Bloc de l’opposition constructive », a-t-il déclaré. Pour le leader du Boc, la déclaration de l’OIF est politique et qu’elle n’a rien à voir avec les anomalies que l’OIF avait déjà déclarées.
« Si aujourd’hui, il y a la suspension de participation de certains commissaires de la CENI issus de l’opposition, l’OIF n’a pas levé le ton. Cependant que l’OIF était là. L’OIF savait que ce que les gens-là disaient, c’était certainement une vérité. L’OIF est restée (silence cimetière) et attendre jusqu’à sept (7) jours des élections pour dire voilà les recommandations issues de l’étude du fichier (…). L’OIF est en train de faire la politique politicienne. Nous les interpellons que la Guinée est un pays souverain et personne ne peut influencer ce qui va se passer dans ce pays (…) », a ajouté Dr Ibrahima Sory Diallo.
Mamadou Dian Bah