ŒIL SUR ACTUALITE – C’est un mauvais cycle politique en Guinée, à une année et demie de la présidentielle de 2020. L’opposition, elle accuse et prête à l’actuel chef de l’Etat Alpha Condé de vouloir se maintenir au pouvoir et sa volonté de changer la Constitution ; pour trouver les moyens nécessaires de fléchir Alpha Condé, la méthode de l’opposition est désormais la rue – où notamment les violences ont fait des victimes, dit-on, dans les rangs de l’opposition. Le pouvoir, de son côté, nie toute implication dans les tueries de manifestants, et la justice a autant ouvert les enquêtes afin de situer les responsabilités, mais ces résultats depuis huit ans, tardent à voir le bout du tunnel.
FNDC était dans la rue ce jeudi 14 novembre
Ce jeudi 14 novembre, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a battu le pavé en dépit de l’interdiction par le gouverneur de la ville de Conakry de passer sur l’autoroute Fidel Castro, les opposants à Alpha Condé ont une nouvelle fois affronté les forces de l’ordre à coups de cailloux et en réponse, la police a répondu par les tirs de gaz de lacrymogènes. Sur la route Le Prince, selon le gouvernement, un enfant de 16 ans a trouvé la mort.
Pour le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, après avoir été empêché par les forces de l’ordre de rallier l’autoroute Fidel Castro, a déploré le cas de mort pour ce jeune de 16 ans tué. « Manifestations sous les règnes d’Alpha Condé équivaut à un risque, celui de ne pas rentrer chez soi. Nous sommes aujourd’hui à 122 jeunes, âgés de moins de 25 ans pour la plupart qui ont été arrachés à l’affection de leurs familles, qui ont été tués à bout portant avec les manifestations. Aujourd’hui encore, ils ont utilisé le même moyen pour venir à Hamdallaye en dehors de la zone de manifestation. Donc, on aurait pu même accepter la répression dans la partie autorisée parce que à Hamdallaye c’est la partie où est censé être autorisée. Mais il est inacceptable qu’on continue de tuer un jeune de 16 ans… », a déploré Cellou Dalein Diallo.
Makoura pour www.alerteur.com