Les personnes activant dans la vie politique devraient être attachées à certaines valeurs de transparence. Parce qu’elles aspirent à gérer la chose publique.
Pour dire vrai, la question relative au financement des partis politiques en Afrique est souvent en filigrane comme préoccupations des médias et des acteurs de la société civile. Ce qui fait une fois que ces politiques accèdent au pouvoir, leur gestion se révèle monstrueuse au public.
En Guinée, l’opinion publique s’intéresse moins à cette partie dans l’agenda des partis politiques. Les opinions politiques sont par contre assujetties à des considérations comme l’ethnie et la visée régionaliste. Et alors que la gérance de la chose publique reste l’aimant qui unit la nation à exiger la bonne gouvernance aux dirigeants.
Au-delà de ce que le code électoral guinéen ne dit pas, il serait souhaitable que les partis politiques disposent en leur sein un mandataire financier. Qui s’attachera à recueillir les ressources privées publiquement pour soutenir le programme du parti. Cela aussi devrait intéresser les médias, idem que les acteurs de la société civile.
Aujourd’hui en Guinée, il serait difficile de révéler au public l’origine réelle de financement des partis politiques. Nombreux sont ceux qui existent qu’au travers des médias. Sans base réelle. Les militants se recrutent par occasion. Beaucoup sont ceux qui offrent au public une politique de spectacle.
L’échiquier politique guinéen demeurera longtemps ethnique. À cause de l’absence de l’éducation des militants à la base. Beaucoup votent pour le candidat parce qu’ils sont issus de la même ethnie ou viennent de la même région. C’est toute une problématique qui noircit la lecture politique en Guinée.
Si nos acteurs de la société civile sont plus attachés aux plaidoyers politiques. Il est grand temps qu’ils s’intéressent aussi aux origines de financement des partis politiques.
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