Réunie en plénière le 12 mars dernier pour la prise en compte des recommandations des experts de la CEDEAO concernant les deux millions et quelques électeurs problématiques contenant dans le fichier électoral, l’organe en charge des élections a choisi la date du dimanche 22 mars 2020, comme celle devant permettre la tenue du double scrutin électoral (législatives et référendum) récemment reporté par le président Alpha Condé pour deux semaines.
Au sortir de cette plénière, le chargé de la communication de ladite institution, Aly Bocar Samoura, a indiqué à la presse, entre autres que : « Compte tenu du discours du président de la République, qui a reporté les élections pour deux semaines et qui était conditionné par le travail des experts de la Cedeao qui ont déjà rendu leur rapport, on a regardé la faisabilité des recommandations qui sont dans le rapport de la Cedeao. Donc, on a proposé la date du 22 mars prochain pour la tenue des élections », a-t-il déclaré.
À rappeler que le représentant spécial des Nations-Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, était récemment en Guinée pour saisir cette opportunité du report des élections en vue d’appeler les acteurs sociaux et politiques sur la table de négociation pour aller vers des scrutins apaisés. Mais la dernière évolution du processus électoral en cours ne laisse pas envisager une telle éventualité.
Donatien Loua