ACTU – Désormais, on peut considérer que le débat concernant la détermination de la période de transition est clos malgré les objections claires des figures (très) dominantes de la classe politique guinéenne, en l’occurrence l’UFDG, le RPG arc-en-ciel et ses alliés, et l’UFR, qui n’étaient pas d’accord dans l’idée que c’est le Conseil national de la transition qui doit approuver un quelconque délai de cette transition.
Les 36 mois ont été approuvés à la majorité des conseillers du CNT, le mercredi 11 mai 2022, à l’exception des représentants du RPG, de l’UFDG et de l’UFR, qui ont quitté la salle dans des attitudes extrêmes avant l’approbation du délai susmentionné.
À cette occasion, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Mory Condé, a porté un coup sévère à la gestion du professeur Alpha Condé, avant de justifier les tâches contenues dans son désormais chronogramme à lui.
En substance, il compte faire le recensement général de la population, le recensement administratif à vocation état civil. A l’entendre, que les autorités de la transition ont bien voulu montrer au peuple de Guinée, que les onze dernières années de gestion que le pays a connue, a été émaillée de plusieurs violences, dit-il, qui ont fait de centaines de pertes en vie humaine, ajoute-t-il aussi.
« Et toutes ces manifestations que le pays a connues sont les conséquences des élections qui ont été mal organisées en 2010 pour marquer la fin de la transition, en 2013 pour élire les députés, en 2015 pour élire l’ancien président Alpha Condé, en 2018 pour élire les conseillers communaux, urbains et ruraux. Il était nécessaire et important de procéder à un recensement général de la population et de l’habitat afin de savoir aujourd’hui dans notre pays, combien de guinéens que nous avons dans chaque circonscription, et sur la base de ce travail, procéder à un recensement administratif à vocation état civil, de terminer le fichier électoral qui sera accepté par tous les citoyens… ».
Par Idiatou BAH