Depuis que la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a été mise en place en vue de la reddition des comptes, les hystéries se voient d’autant plus du côté de quelques leaders politiques dont les passés restent à vérifier en matière de la prévarication de deniers publics. L’affaire « Air Guinée » refait surface, citée dans une série d’affaires devant être tirées au clair par le procureur général près de la Cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright – qui s’en charge avec entrain pour traquer les criminels économiques.
L’homme politique Mamadou Sylla a été récemment cité dans la presse par Dr Ousmane Kaba, qui dit que le premier reste redevable à l’Etat dans l’achat de l’avion Air Guinée, et que cette accusation émane d’un rapport d’audit définitif. Celui-ci a immédiatement retorqué dans la presse que c’est plutôt lui (Mamadou Sylla) qui est la victime, et il a assuré à Fim fm dans l’émission mirador qu’il n’était qu’un simple client et de le foutre la paix.
L’affaire démantèlement des rails refait aussi surface qui rime par rhétorique avec le nom de l’homme politique Cellou Dalein Diallo. Ce dernier a récemment dénoncé des manœuvres qui tendent à disqualifier certains leaders politiques à cause de l’âge. Aujourd’hui, tout porte à croire que des questions subsidiaires se greffent désormais à la transition en cours, dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya.
Par Makoura