JUSTICE – C’est à la demande des avocats français du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) de poursuivre l’ancien président Alpha Condé et des ministres de son gouvernement pour des faits présumés entre autres, comme ‘’des atteintes volontaires à la vie humaine notamment le meurtre, assassinat et complicité de meurtre et d’assassinat (…)’’, a cité dans son réquisitoire le procureur général de la Cour d’Appel de Conakry, Alphonse Charles Wright.
Pour le cas spécifique de l’ancien président Alpha Condé et ses ministres, le procureur général énumère ‘’qu’Alpha Condé, ex-chef de l’Etat, qu’en effet, ce dernier et certains membres de son gouvernement ainsi que ses hauts cadres, se seraient ouvertement engagés dans un projet de troisième mandat aux conséquences aussi néfastes qu’imprévisibles en violation flagrante de la constitution. Que des indicateurs bien identifiés permettent de repérer les germes de la violence déjà installées par les forces de défense et de sécurité (Gendarmes et Policiers) qui auraient bénéficié d’une impunité totale en complicité avec les tenants du pouvoir de Conakry d’alors…’’.
À l’analyse de cette actualité, il convient de rappeler que le FNDC ne cesse ces derniers jours de mettre pression sur la junte au pouvoir, pour avoir proposé un délai de 39 mois pour achever la transition. Cependant, d’autres analyses estiment tout de même que les putschistes veulent créer des enjeux nationaux de préoccupation de certaines couches sociales en vue de rester au pouvoir, et faire l’impasse sur la question du rétablissement rapide à l’ordre constitutionnel.
Par Malik Bérété