Le président de la transition guinéenne, le Général Mamadi Doumbouya, marque une rupture nette avec ses premières années au pouvoir. Après son arrivée par coup d’État, le rythme des sanctions contre les hauts fonctionnaires s’accélère, illustrant une volonté affichée d’assainissement de la gouvernance publique.
La dernière mesure en date concerne le limogeage du Directeur général de l’Office Guinéen de Publicité, Mandian Sidibé, pour mauvaise gestion. Cette décision s’inscrit dans une série de sanctions visant à redresser les pratiques au sein de l’administration publique.
La transition ne se limite donc pas à sa dimension politique. Elle s’attaque également aux dysfonctionnements systémiques, notamment à l’enrichissement disproportionné des hauts cadres de l’administration par rapport au secteur privé, un phénomène longtemps toléré dans le pays.
Sous l’autorité du Général Doumbouya, les sanctions semblent devenir la norme plutôt que l’exception. Les opportunistes, qui par le passé rentraient au pays pour occuper des postes stratégiques, se retrouvent désormais sous surveillance accrue. Cette politique de fermeté, bien qu’encore à l’épreuve du temps, suscite un certain espoir au sein de la population guinéenne.
Par Ibou Barry
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