Dans un document rendu public le 15 mai 2021 mais écrit le 8 avril 2021, apprend-on: « trente-deux députés européens ont rappelé au chef de la diplomatie européenne que les responsables guinéens (civils et militaires) mis en cause dans le massacre en 2009 au stade du 28 septembre, exercent encore à ce jour des postes à responsabilité ». Ses sanctions ciblées contre des personnalités civiles et militaires font suite à l’enquête internationale de l’ONU à l’issue de laquelle des responsables civilo-militaires guinéens qui, au moment du massacre, exerçaient des hautes fonctions, furent pointés du doigt.
La Guinée sous le régime de sanctions de l’Union européenne
Dans le cadre du régime de sanctions de l’Union européenne (UE), il est indiqué que « l’ONU et le Conseil de l’Union européenne peuvent adopter des mesures restrictives financières ou commerciales à l’encontre de personnes physiques, morales ou d’entités. Ces mesures prennent la forme d’interdictions et de restrictions au commerce de biens, de technologies ou de services ciblés avec certains pays, de mesures de gel des fonds et ressources économiques et parfois de restrictions à l’accès aux services financiers », peut-on lire sur le site de l’UE.
Si pour l’instant, l’appel de ces trente-deux parlementaires n’est qu’une mesure incitative pour pousser les autorités guinéennes à aller plus vite en vue d’épuiser le dossier relatif au massacre du 28 septembre 2009 au stade du même nom. Mais il faut bien rappeler que la Guinée figure encore parmi tant de pays sous le régime de sanctions de l’Union européenne (Voir ci-dessous la liste de régimes géographiques de ces pays)