Son livre se veut thérapeutique par rapport aux maux dont souffre la société guinéenne, principalement ses intellectuels. Amadou Lamarana Diallo est Sociologue et Démographe de formation, et enseigne à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia.
L’auteur a fait la dédicace de son livre ce samedi 21 décembre, au Centre international de recherche et de documentation (CIRD). Son livre est intitulé : Guinée: les grimaces d’une intelligentsia divisée ; comprenant 180 pages et six (6) chapitres.
Devant une assistance des écrivains et des journalistes qui étaient présents à cet effet, l’auteur a fait la présentation succincte de son livre.
« Depuis des années, je réfléchis sur les comportements et attitudes de l’intelligentsia guinéenne envers la Guinée. J’ai pu avoir une synthèse de mes réflexions que je résume dans ce livre : les grimaces d’une intelligentsia divisée.
Ce livre, je le publie à l’intention des intellectuels Guinéens, dont je souhaite qu’ils se retrouvent et qu’ils changent de paradigmes ; qu’ils essayent d’abord d’avoir un changement dans le langage politique et culturel. Car, celui utilisé jusqu’ici ne promet pas la Guinée et ne promet pas l’intellectuel guinéen, et ne promet pas le développement de la Guinée. Ensuite, je souhaite que la démocratie fonctionne autrement dans notre pays… », a dit l’auteur du livre.
A l’occasion, le leader politique guinéen, Bah Oury, a aussi apprécié le livre. « Je suis comblé, parce que cela contribue à remplir un vide qui existait, parce que vous savez personnellement je suis beaucoup plus engagé dans les activités politiques. Mais une activité politique si elle n’est pas précédée par des réflexions, par des projections de l’avenir, en faisant le bilan de ce qui a été vécu, en essayant d’expliquer nos tares, nos faiblesses. Il va de soi qu’on risque de répéter les erreurs et les fautes, telles que le décrit Amadou Lamarana dans son livre, les grimaces de l’intelligentsia de la Guinée… donc c’est extrêmement important d’accorder de la place à l’engagement politique, d’abord, à la réflexion et à la nécessité de s’interroger. De se pose de bonnes questions en vue de trouver de bonnes solutions. Et malheureusement notre Pays a toujours méprisé le travail de l’intellectuel mais il est important de le remettre au bout du jour, de trouver les formes organisationnelles pour que l’intellectuel joue pleinement son rôle ; comme le poète le disait : comme étant le guide de l’action et le guide permettant de trouver la lumière… ».
Alpha Barry