Après la condamnation de certains leaders du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) depuis le 12 octobre dernier, suite à l’appel à la manifestation du même Front contre le projet d’une nouvelle Constitution et contre un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé; au cours d’un nouveau procès qui s’est ouvert ce jeudi 28 novembre à la Cour d’appel de Conakry, les avocats de la défense ont à tour de rôle, insisté sur le non-respect et la violation de l’article 632 du code de procédure pénale qui est en vigueur en Guinée.Quant à leur demande de libération, au-delà que celle-ci soit acceptée par le ministère public, l’avocat d’Abdourahamane Sanoh et Cie, Me Mohamed Traoré, a tenu préciser : « cette décision du juge est intervenue après une demande formulée par les avocats de la défense ; au nom du collectif des avocats de la défense, je vous prie de bien vouloir mettre nos clients en liberté en attendant la prochaine audience. Il n’y a aucune raison que ces messieurs soient là pour la prochaine audience… », a formulé Me Mohamed Traoré.Dans l’autre dossier où figure Elie Kamano, Ibrahima keïta, Badra Aliou Cheikhna Koné, Aboubacar Sylla et Abdoulaye Bangoura, tous poursuivis pour participation délictueuse à un attroupement, provocation directe, la réponse du juge a été aussitôt satisfaisante cédant ainsi à la demande des avocats de la défense.À rappeler, la poursuite de ces dossiers est renvoyée au 05 décembre prochain. Oumar Konate