Peut-être, c’est un début pour bon nombre de politiques guinéens, qui vont voir tranquillement leurs postes ministériels attribuer aux technocrates. Tout le monde sait que les politiciens qui ont pour sport favori, l’ethnie, excellent davantage en notoriété dans ce pays. Et sûrement devant les compétences non-militantes – bon nombre de technocrates ne jouent plus leur rôle d’antan. Ils mouillent le maillot dans le but de faire comme les politiques de bas niveau. Les astuces sont connues. Les gens pensent pour obtenir un poste – il faut tout simplement dénoncer. La preuve, à l’arrivée au pouvoir d’Alpha Condé en 2010, les politiciens les plus rusés se sont vu attribuer de fonctions de ministre ; au niveau des départements qui ont des enjeux économiques énormes.
Il faut changer la donne !
Aujourd’hui, rien n’empêche le président de la République de nommer des ministres sur la base des compétences. La Guinée n’est plus dans le trou qu’il disait au début de son premier mandat. Il a posé des bases énergiques, gage d’un décollage économique. Les entreprises s’établissent désormais en Guinée, c’est-à-dire, le terrain est fertile à l’éclosion des entreprises innovantes. L’heure n’est plus à la politique politicienne. Le président Alpha Condé peut obtenir aujourd’hui un consensus national – mais si seulement si, il acceptait de confier des départements sensibles au mode classique de l’administration – du fait, de donner la chance à ceux qui ont gravi les échelons dans les ministères, comme Affaires étrangères, Finances, Budget, Mines, Agriculture, Environnement…, faisant ce choix, Alpha Condé sauve le pays du poids des chantages des politiques communautaires.
Tout est dit. Nous observons le président Condé à l’œuvre pour un nouveau remaniement du gouvernement !