L’ancien Premier ministre guinéen, Dr Kassory Fofana et ses avocats ont été récemment déboutés devant la chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crife). Cette décision a suscité une réaction de Me Yomba Kourouma, qui vient de rejoindre la défense de l’accusé. Il s’est exprimé à ce sujet lors d’une conférence de presse organisée cette semaine par les avocats de Kassory Fofana.
Dans son intervention, Me Yomba Kourouma a exprimé son opposition à l’idée que les droits individuels puissent être aliénés, arguant que cela conduirait à la fin de l’existence humaine. Selon lui, les droits et libertés individuels ne peuvent être restreints sans raison valable, et il a souligné que les avocats ont un rôle important à jouer pour défendre ces droits et libertés.
« Indivisible et indissociable, nos droits ne peuvent pas être aliénés, car cela signifierait la fin de notre existence en tant qu’espèce. Je viens en tant que force en attente, laissant un prisonnier que je récupérerai immédiatement dans la salle. Je suis revenu pour aider un de nos frères en danger, même si cela me coûtera cher. Nous devons écouter tout ce qui est juste et ne pas comprendre comment on peut enfermer quelqu’un sans mandat », a déclaré Me Yomba Kourouma lors de la conférence de presse.
Il est important de noter que la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crife) est une juridiction spécialisée dans la répression des infractions économiques et financières.
Par Ives Conté