CONAKRY – Les partenaires du projet minier guinéen Simandou ont signé ce week-end les accords fondateurs pour la mise en place des infrastructures du projet, notamment le chemin de fer TransGuinéen (CTG) et le port minéralier de Morébaya.
Cette signature marque une étape décisive dans le développement très attendu de ce projet titanesque, qui vise à exploiter les importants gisements de minerai de fer du Simandou, dans le sud-est du pays.
Le projet réunit le gouvernement guinéen, le groupe minier anglo-australien Rio Tinto et son partenaire Simfer, ainsi que le consortium sino-singapourien Winning Consortium Simandou (WCS).
Selon les termes des accords, WCS et Rio Tinto co-développeront les infrastructures nécessaires à l’extraction et au transport du minerai de fer, en particulier le chemin de fer de plus de 600 km qui traversera le pays du sud-est au sud-ouest.
Le gouvernement guinéen s’est félicité de cette avancée décisive. « Ces accords fondateurs sont l’aboutissement de la détermination du Chef de l’État, le Colonel Mamadi Doumbouya, dont la vision, le leadership et la volonté politique ont permis de relancer ce projet pour le plus grand bonheur du peuple souverain de Guinée », a déclaré le ministre des Mines et de la Géologie, Moussa Magassouba.
De leur côté, les partenaires privés ont salué « l’engagement indéfectible » du gouvernement guinéen et promis de porter une attention particulière aux questions de développement local, de formation et de respect des normes environnementales et sociales.
L’entrée en production des mines de Simandou, initialement prévue pour 2025, pourrait être retardée en raison de la complexité du projet. Mais sa réalisation représenterait une manne considérable pour l’économie guinéenne et un pas de géant pour le développement de cette ancienne colonie française, encore largement sous-développée.
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