La nouvelle est tombée comme un coup de massue. Enfin, le gouvernement guinéen a décidé d’augmenter, mardi, le prix du litre du carburant à la pompe, de 9.000fg à 11.000fg. À Kankan, la deuxième ville du pays, des citoyens ont réagi à la nouvelle.
C’est le cas d’Ibrahima Sory Traoré, professeur d’histoire au lycée Marien G’bouabi de Kankan, se dit tout sauf surpris. « On s’attendait à ça, une première fois ça été dit, mais suite à quelques mouvements ils ont reporté, à mon côté, ce n’est pas une surprise. »
Même son de cloche pour Docteur Lonceny Cherif, président régional du Conseil national des organisations de la société civile. « Tout le monde savait que le prix de carburant allait augmenter proprement parler, il n’y a pas eu de surprise pour la population bien avant le mois de ramadan on ne parlait que de ça. »
Et enfin, pour Ibrahima Khalil Kouyaté, président de la ligue régionale des consommateurs, rassure que des négociations ont précédé cette augmentation. « Tout a été négocié. Donc, si les acteurs, c’est-à-dire les représentants des transporteurs et ceux des consommateurs, sont tombés d’accord. Et surtout les transporteurs se sont engagés à ne pas exagérer sur la tarification des prix du transport. C’est ce que nous craignions le plus, alors si ces répercussions seront contenues, alors on peut dire a priori qu’il n’y a pas de problème. »
Il faut aussi signaler qu’à cause de cette augmentation, la plupart des consommateurs préfèrent se diriger vers des stations-service que dans les marchés noirs pour s’en procurer du carburant.
Propos recueillis par Saran Camara