Le haut conseil des Maliens en Guinée était devant la presse ce mardi 29 octobre à Conakry. Ce point de presse avait pour but de faire des éclaircissements sur les interpellations des maliens en Guinée.Selon le président dudit conseil, Mohamed Sidibé, « c’est suite à une réunion extraordinaire tenue le dimanche dernier, une commission a été désignée pour mener des investigations afin d’apporter des éclaircissements. D’après nos investigations auprès des interpellés et de leurs parents et tous ceux qui en savent quelque chose y compris des membres de la société QNet, ces jeunes se sont retrouvés en Guinée par l’intermédiaire d’un de leur amis qui se dit représentant de la société QNET.Ce représentant de la société QNET a d’abord convainc un des leurs en lui signifiant que pour bénéficierleur service, il doit payer une somme de 500 000 FCFA, l’équivalent de huit millions francs guinéens.
Ce même soi-disant représentant de cette société lui dit également que pour être le chef du projet, il doit faire intégrer deux autres membres dans la structure.
C’est ainsi qu’il a contacté des amis et des parents au pays là-bas. À chaque fois qu’un nouveau membre arrive, la même condition lui est dictée. C’est comme ça que le nombre est devenu important ; composé ainsi des maliens, guinéens, sénégalais. C’est ce qui explique donc cette vague arrivée des jeunes désœuvrés qui dans le but d’avoir un gain facile ont accepté cette proposition alléchante… », a expliqué le président du conseil des Maliens en Guinée.Poursuivant, il a aussi indiqué que « ces jeunes, une fois arrivés au pays, ils (membres de Qnet) leur disent qu’ils doivent suivre des formations pour le boulot. C’est de là qu’ils vont se retrouver pour former un groupe, se loger ensemble et trouver quoi manger. Ces personnes arrêtées par les services de sécurité guinéens ne sont pas enregistrées à leur organisation… », ajoute Mohamed Sidibé.À rappeler que le gouvernement guinéen a dans un communiqué rendu public récemment, interdisant les activités de la société QNet en Guinée.Oumar Konaté